Au fil des troncs, émotions
Exposition photographique de Michel Verna.
Au fil des troncs, osmose humaine
L’arbre porte en lui une écriture. Ces cernes de croissance nous racontent l’histoire des événements climatiques qu’il a connus.
L’arbre est aussi lié au livre puisque jadis, son écorce était détachée « pour en faire une surface en attente du texte ». Puis, c’est de l’arbre que vient la pâte à papier.
L’arbre a une présence forte, au point qu’il peut, comme le suggère l’expression bien connue, « cacher la forêt ». Il s’élève dans sa singularité, sa majesté et son élégance.
S’il nous fascine, c’est aussi par sa longévité, jusqu’à quatre mille ans. C’est pourquoi, il suscite une méditation sur le temps et la mémoire. Passeur de temps, l’arbre crée aussi un lien entre ciel et terre.
C’est à partir des profondeurs du sol natal que l’homme doit pouvoir s’élever dans l’éther , le domaine ouvert de l’esprit .
C’est là le lieu de l’échange entre terre et ciel, la fine bordure entre la vie et la mort.
Mon regard sur la connivence homme/arbre.
Michel Verna