Ravachol, d'après ses mémoires...
« Si je prends la parole, ce n’est pas pour me défendre des actes dont on m’accuse, car seule la société, qui par son organisation met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable… »
L’action se déroule le 11 juillet 1892 à Montbrison. Dans sa trente-troisième année, François Claudius Koënigstein alias Ravachol, monte sur l’échafaud en chantant la chanson « le père Duchesne ».
Devant la guillotine, non seulement il va nous narrer les différentes étapes de sa vie, mais il va également nous donner sa vision de l’anarchisme, dont il se proclame le justicier. Dans la foule (le public) interviendra également Bénédicte Ruillère, sa maîtresse.
Depuis sa sinistre machine, Louis Deibler, le bourreau, s’exprimera aussi. C’est l’histoire de cet « enfant perdu de l’anarchie » qui nous sera contée…